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Victoire est née de l'union entre Farouk, l'esprit de famille du Pôle, et Berenilde, sa favorite issue du clan des Dragons.

Elle est également la filleule d'Archibald et d'Ophélie, qui a choisi son prénom.

Dans la traduction allemande, son nom est Viktoria.

Apparence physique[]

À sa naissance à la fin des Disparus du Clairdelune, Victoire est un nouveau-né à la peau très pâle, à l'instar de son père.

Dans La Mémoire de Babel, c'est une petite fille de deux ans et demi dont les grands yeux clairs rappellent ceux de sa mère, mais qui ressemble physiquement surtout à son père : sa peau a conservé sa pâleur féérique et ses cheveux d'un blond presque blanc sont anormalement longs pour une fillette de son âge.

Caractère[]

Victoire aime profondément sa mère, mais la trouve néanmoins trop protectrice à son égard et souhaiterait qu'elle cesse de s'inquiéter autant à son sujet. Elle adore également son parrain Archibald, qui la fait rire et lui fait vivre des aventures qui la font s'évader de sa vie monotone au manoir, ainsi que Dame Cunégonde, qui a pour habitude de l'appeler "ma petite colombe" et la divertit avec ses plus belles illusions. En revanche, elle n'aime pas passer du temps avec son père, car il lui fait peur et qu'elle est persuadée qu'il ne l'aime pas.

Malgré ses deux ans passés, Victoire ne sait ni marcher, ni parler, ce qui a conduit certains courtisans à la considérer comme "attardée". Son parrain Archibald l’estime au contraire comme très intelligente. Victoire passe beaucoup de temps allongé sur le ventre, à dessiner.

Pouvoirs[]

En tant que descendante directe d'un esprit de famille, Victoire possède un pouvoir a priori unique parmi les habitants du Pôle : son esprit est capable de quitter son corps physique. Lorsqu'elle part en "voyage", le double de Victoire est capable de marcher (contrairement à celle qu'elle nomme "l'Autre-Victoire"), ne se fatigue pas, ne ressent pas le chaud et le froid et est invisible aux yeux des autres. Sous cette forme, elle voit le monde comme "s'il elle était immergée dans une baignoire". Lors de ces voyages, elle voit les choses de manière floues et les voix ne sont pas totalement claires. Elle voit des ombres étrange autour d’autrui, qui change selon leur pouvoir familial : une ombre avec de longues griffes pour Berenilde et Farouk, des ombres mouvantes et instables pour Dieu, l'ombre de Janus plongeant vers son lieu de téléportation. Par connexion, on comprend que son pouvoir consiste donc à projeter sa conscience dans l'Envers.

Biographie[]

Les Disparus du Clairdelune :[]

Victoire naît sur l'Arche du Pôle, dans une chambre de la station balnéaire des Sables-d'Opale, à la fin du Tome 2. Après un accouchement difficile, Berenilde met au monde Victoire, la première descendante directe de Farouk à voir le jour depuis plusieurs siècles, qui devient aussitôt le sujet de toutes les préoccupations de la Cour du Pôle : le Nibelungen lui consacrait touts ses reportages avant même sa naissance et à peine née elle recevait déjà des centaines de demandes en mariage de la part de toutes les familles nobles du Pôle qui la considère comme le meilleur parti possible pour une union. Sa mère a choisi Ophélie en tant que marraine de sa fille et Archibald en tant que parrain, plus ou moins à contrecœur étant donné que c'était la meilleure façon pour elle d'assurer la protection de la Toile, le clan d'Archibald, pour sa fille en l'absence de son oncle Thorn. C'est juste avant son départ pour Anima, à la toute fin du Tome 2 qu'Ophélie lui choisira son prénom, la nommant Victoire sur la passerelle du dirigeable qui la ramenait vers Anima.

La Mémoire de Babel :[]

Suite au départ d'Ophélie pour Anima on ne retrouve, Victoire, dans le tome 3, n'a que deux ans et sept mois. Elle accompagne son parrain adoré Archibald dans sa mission d'extradition d'Ophélie sur Anima, visitant au passage les Roses des Vents avec lui. Archibald explique au cours de cette rencontre à Ophélie que Victoire ne sait ni parler ni marcher malgré son âge, et que son pouvoir familial ne semble pas s'être encore manifesté ce qui lui vaut d'être considérée par une bonne partie de la Cour du Pôle comme une attardée. Ce dernier ne partage guère cette opinion et est persuadée que Victoire est au contraire très intelligente et promise à un grand avenir. La suite du récit lui donnera raison : au cours du Tome 3, dans des chapitres racontés du point de vue de Victoire on découvrira que c'est une petite fille à l'intelligence vive qui comprend énormément de choses. On découvrira aussi par la même occasion son pouvoir familial, un pouvoir unique parmi la descendance de Farouk : elle peut se dédoubler, son "vrai" corps, qu'elle appelle "L'Autre Victoire" restant à l’endroit où elle l’a laissé, tandis que son "double" bouge, invisible et intangible. Pendant l'utilisation de son pouvoir, qu'elle appelle ses voyages, elle peut également percevoir sous forme visuelle les pouvoirs familiaux d'autres personnes. Ainsi lorsqu'elle surprend une conversation entre sa mère et Archibald qui met cette dernière, en colère elle "voit" ses Griffes sous la forme d'une grande ombre couverte de griffes, de manière similaire à ce qu'elle percevra de son père quand elle le rencontrera. Elle se sert très souvent de son pouvoir pour espionner les conversations de sa mère alors que "L'Autre Victoire" est couchée. Elle se prendra rapidement d'affection pour sa grande-marraine Roseline revenue au Pôle avec elle après la mission sur Anima, sans pour autant lui vouer le même amour démesuré que celui qu'elle a pour son parrain. Elle commencera également à grandement apprécier Cunégonde, qu'elle surnomme la "Dame en Or" qui au cours de ses visites à sa mère lui concocte toujours à "sa petite colombe" des illusions que Victoire trouvent fort amusantes

Un jour alors que sa mère reçoit la visite de Cunégonde, que Victoire apprécie beaucoup elle se rend compte de quelque chose d'étrange. En voyageant, elle se rend compte que d’innombrables ombres noires grouillent aux pieds d'une Cunégonde étrangement distante. Cette "Dame en Or" qui prenait soin de faire cadeau d'illusions à Victoire à chaque fois qu'elles se voyaient s'est soudainement mise à l'ignorer. C'est en suivant Cunégonde hors du Manoir de Berenilde qu'elle fera une terrible découverte : la vraie Cunégonde est morte, tuée par "l'autre Dame en Or". À partir de ce moment, le comportement de Victoire change drastiquement au grand damne de sa mère qui malgré tout ses efforts ne parvient pas à l'aider. Traumatisée par la vision de sa "Dame en or" morte et terrorisée par les visites incessantes de "l'autre Dame en Or" Victoire ne mange pratiquement plus et passe tout son temps cachée sous des meubles à dessiner de grandes ombres noires sur des feuilles similaires à celle qu'elle voit autour de l'autre Dame en Or (qui se révélera être Dieu). Elle finit par sortir de sa catatonie quand son père lui rend soudainement visite. Il surprend Victoire en plein voyage, démontrant qu'il est capable de la voir pendant ses voyages, et découvrant ses grands gribouillages noirs, il congédie Cunégonde, lui interdisant formellement de revenir au Manoir. Après cette intervention, Victoire auparavant convaincue que son père ne l'aimait pas se montre beaucoup plus sereine.

Victoire finira par accompagner son parrain Archibald sur Arc-en-Terre malgré elle ; après une visite de ce dernier au Manoir de Berenilde pendant laquelle il leur suggère de l'accompagner sur Arc-en-Terre pour les protéger de Dieu aussi longtemps que possible, ce dernier repart seul devant le refus de Berenilde qui maintient que sa place est au Pôle, à attendre Thorn toujours en fuite depuis la fin du Tome 2. Mortifiée à l'idée de voir Archibald disparaître de sa vie et avec lui tout ce qu'elle avait d’excitant, Victoire décide de lui suivre en voyageant, sans trop savoir où il allait vraiment. Après avoir franchi avec lui, Gaëlle, Renard et Andouille le raccourci qui reliait le Pôle et Arc-en-Terre Victoire fait deux découvertes très inquiétantes : elle ne parvient plus à retrouver l'Autre Victoire, son corps, désormais hors de sa portée et sous les pieds de Renard grouillent les mêmes ombres que sous les pieds de l'autre Dame en Or : Dieu les avait suivi.

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